Okinawa, Japon
Naha
Mon arrivée à Okinawa introduit mon voyage au Japon, le 28 avril 2018.
Une escale à Helsinki puis un deuxième vol pour Tokyo. Enfin, un dernier pour Naha, « capitale » de la préfecture de l’archipel d’Okinawa où j’étais visiblement la seule Européenne à bord. Je suis vraiment heureuse de voir que mon voyage prend des airs de « bout du monde », qu’effectivement je vais être dépaysée. Ce n’est pas par hasard d’ailleurs que je n’ai pas trouvé de guide touristique sur Okinawa, même après avoir cherché au Vieux Campeur à Paris. En dehors des japonais eux-même qui partent sur l’archipel en week-end ou vacances, se trouve juste une famille d’Américains.
Je me demande à quel point les Américains sont présents sur l’île, suite à la deuxième guerre mondiale et quelles relations ils ont avec les autochtones. Je n’ai pas pu monter jusqu’aux sites où certains vivent. Apparemment, d’après cette source de 2019, la moitié des 54 000 troupes américaines présentes au Japon se trouvent à Okinawa, ce qui représente 20 % du territoire. Beaucoup de nuisances et de crimes sont assimilés aux militaires américains, ce qui pose un véritable problème dans les relations avec la population locale. Je n’ai entendu que très peu parler de cela de la part des japonais que j’ai rencontrés localement, ceux-là faisant souvent preuve de discrétion.
Arrivée à l’aéroport de Naha, je prends le monorail Okinawa Toshi pour me rendre dans le centre de la ville, peuplée de plus de 300 000 habitants. Des jeunes m’aident à prendre un billet car je ne lis pas le japonais, ça les fait rire de me voir avec mon sac à dos. Les gens ont l’air très sympathiques et souriants, et dans le wagon je note une propreté jamais perçue jusqu’alors.
Gustativement, je découvre les onigiri. Aux yeux des japonais ces mets sont vraiment basiques, probablement l’équivalent de nos sandwich triangle. On les achète dans la chaîne Family Mart, un genre de petit supermarché. J’en mangeais souvent, c’est pratique quand on bouge tout le temps, pas salissant, et plutôt équilibré si on mange des fruits et légumes à côté. Le craquant de la feuille de Nori sur le riz, j’adore !
